A la fin des années 80 surgit le D50, qui connaît un énorme succès. Il est le premier à proposer l'intrusion des samples dans la synthèse sonore. Certes, ces samples ne sont utilisés que pour les attaques des sons, le reste étant dévolu à des oscillateurs numériques. Mais c'est tout l'intelligence du concept: la perception d'un son est essentiellement du à son attaque, et c'est justement là où les capacités des synthés étaient les plus limitées à l'époque. A vrai dire, c'est la limitation de la mémoire à l'époque qui a contraint les concepteurs à n'utiliser les samples que sur le début du son, mais cela illustre parfaitement un principe bien connu: de la limitation naît la créativité!
Il faudra attendre le Korg M1 quelques années plus tard, pour avoir un moteur de synthèse entièrement basée sur le sampling.
Le D50 est l'un des rares synthés de l'époque qui propose autant de possibilités, avec un mode de programmation relativement simple. Il est encore aujourd'hui très largement utilisable et reste très prisé par les amateurs de musique Ambient, New Age...dans lesquels il excelle.
Ses filtres sont plutôt bons pour l'époque. Par contre, ses effets sont plutôt de mauvaise qualité, et n'apporte pas grand chose: il est fortement conseillé de les couper, afin d'utiliser un effet externe de qualité, qui saura rajouter une grande profondeur à ce synthé.
On peut trouver aujourd'hui des D50 assez facilement, autour de 200 à 300€ selon l'état. La version D550 en rack a les mêmes possibilités. Le programmeur MIDI PG1000 permet de simplifier la programmation, il se trouve autour de 150/200€. Enfin, tous les sons du D50 sont inclus dans la carte optionnelle VC1 Roland, elle même disponible dans tous les V-synth XT, et en option des les V-synth (attention: pas les V-synth GT!)
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